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mots taboux pour le taboulet
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28 octobre 2008

Concert Bashung

Concert mystique, si on veut.
Plus de cheveux sur ce crâne blanc, caché sous un chapeau.
Veste trois quarts, costume, lunettes fumées.On pourra se demander qui se cache vraiment derrière  ces lunettes. Ni Polnaref, ni Lennon. Juste Alain.
Invitation au voyage.
Au dessus de l'Elysée Montmartre, résonne encore Suzanne, résonne encore ce refrain, la nuit je mens. Entrée presque mystique de ce personnage, qui intrigue, qui dérange peut-être un peu. Il a fouillé au fond de lui, mais n'a pas retrouvé que des miettes, il nous a offert un festin, nous invitant à le suivre dans ses derniers instants. Alors, je n'oublierai pas cette dernière dance avec le public parisien. Je n'oublierai pas ce qu'il nous a donné, et à quelle spectacle il nous a convié.
Un personnage étrange, un shaman qui agita ses mains au dessus de la scène. Quequ'un qui ne parle pas de sa vie, mais qui chante son existence. "bon Voyage". Ouverture, le rideau se lève sur ce dieu de la chanson française. Une voix unique, non altérée par la maladie, par la fin qui se fait encore plus présene. Par la nuit qui tombe trop rapidement. Alors, mon pied continue de battre la mesure. Continuent les refrains de tourner dans ma tête. Enivrée. Enivrantes.
Il nous a donné beaucoup pendant près de deux heures, alors je continuerai de hurler BIS, et je lui donnerai ces quelques mots, offrandes de lettres à un Dieu de la musique. Immortel. Le Brel de son temps. Le baudelaire musical du XIXème siècle. Pétrole bleu. La nuit est tombée sur cet artiste, mais brille une étoile, haut dans le ciel, au dessus de l'Elysée montmartre.

Cette voix s'apelle Bashung.

bashung

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