balade parisienne

j'aime Paris. Le Paris pluvieux, Notre Dame qui pleure, les immeubles dégoulinant. J'aime regarder en haut, sauter dans les flaques en regardant les enfants accrochés à leurs parents, et puis, avoir les pieds mouillées dans ces chassures trop grande pour moi. Le visage ruisselant, la peau moite qui n'est plus qu'un torrent. Journée en cowboys solitaire, perdue dans un Paris qu'il connait. Et puis Paris est plus beau sous la pluie. Le métropolitain vomit ses passants tout droit sortis des entrailles de la terre. Lundi, vous me verrez rouge, lundi vous ne verrez que moi. Alors "aux rebors disloqués de ma parole" je pourrais vous dire que je savais que je parviendrais que partiellement à vous redire ce qui s'est passé cet après midi où perdue dans les rues parisiennes,je regrettais de n'avoir ni mon appareil photo, ni mon bloc et ni mon stylo. Sur un air de Morcheeba j'éxulte sous la pluie, le jour se couche, les gens accélérent le pas. Tiens, une pizzeria qui porte mon nom "pizza Momo". Et puis, au détour d'une rue, perdue dans des pensée vagabondes, je me retrouve face à la "rue du bois sec", manque de bol, jepasse mon chemin en manquant de me faire empaler par un parapluie. Des chiens attendent dehors, ils gouttent.. Des fourgons police (pour la blague je me disais que c'était pas des cars ucpa) pour un manif que j'entend hurler.  Le soleil s'endort comme cet enfant au creux de sa poussette. Paris c'est aussi les gens. Anecdote du jour: un mec vient me parler avec une couleur ( ou plutôt à la chevelure bicolore) et me dit que c'est pour un calin contre le sida, je rechigne mais lui octroie son calin au final -il devai en avoir fait a 2000 personnes et j'étais la 1200(avant d'en faire un à la copine) . Je rentre dans la gorge du métro avec une sucette rouge (en me demandant ce que Freud aurait dit sur le fit que je sucais une sucette et du fait qu'elle soit rouge? perturbée et névrosée elle souffre de la réminiscence d'une limace rose fluo qui jjouait de la flute avec le cul..). Je m'éxile après trois heures sous la pluie, je suis  trempée, mais je sourris. Les poussettes se balancent quandle métr s'arrête. Les enfants assis ne touchent plus le sol. Les vieux, jaloux, regrettent leur jeunesse et les enfants, la sucette que vous mangez devant eux. Vous êtes rebel, vous avez mangé des sucreries entre les repas, vous leur inspirezdu respect. Je déguste ma sucette comme l'instant qui a déjà filé loin. Les lèvres rouges je regarde mon reflet, ce reflet vert qui bourgeonne (c'est le printemps..), ces yeux fatigués, le gout de fraise s'accroche à mes papilles, le gout se consumme dans le feu de ma bouche. Ce visage qui a vu changer le regard des hommes, ce visage qui s'illumine d'extase.Il pleut toujours ici, et ma sucette est presque terminée.